Quand je pense au spectacle désolant donné par mon parti lors des élections au "Grand Périgueux"! Mon parti ou plutôt un homme qui s'est auto-proclamé représentant du PS au sein de l'institution. Il nous a fait une valse hésitation. Je démissionne, je reviens.

C'est pas responsable! Il nous a joué la comédie humaine du pouvoir. Il ne faut pas s'étonner ensuite que les citoyens rejettent les politiques.

Les journalistes ont su lui rappeler sa "trahison" de 2008 où il avait été exclu du PS. Quand on trahit une fois on est mal placé pour donner des leçons à ses camarades.

Dans cette tragi-comédie, un grand vainqueur, c'est Jacques AUZOU. Je ne peux que le féliciter pour sa détermination et son habileté, mais je savais qu'il ne manquait ni de l'une, ni de l'autre.

Bon vent au "Grand Périgueux".

Tu n’avais pas 20 ans, lorsque autour de Michel Rocard, se regroupaient les jeunes rocardiens et les moins jeunes. C’était le temps où l’on croyait que l’on faisait de la vraie politique. Déjà, on sentait ton ambition et ta détermination. Nous les "rocky" ont y croyaient et l’on continuent à y croire.

Tu as commencé ton action politique en tant qu’attaché parlementaire du député Robert Chapuis qui déclarait en parlant de Michel Rocard : "l’alliage en politique de volonté et d’efficacité, de volonté et de réalisme". Et puis, tu devins un des collaborateurs de Michel Rocard et de Lionel Jospin. Lorsque Rocard pris du recul c’est tout naturellement que je rejoignais Martine Aubry en qui je retrouvais la détermination et l’engagement très volontaire dans un socialisme qui me convenait tout à fait.

Je compte sur toi Manuel pour que tes actions soient toujours tournées vers la sociale démocratie, la vraie, telle celle que j’ai beaucoup aimée il y a quelques années dans les pays nordiques.

Martine Aubry a écrit : "le commencement de la politique c’est le courage", je suis persuadé que tu n’en manques pas !

Pour un socialiste militant, depuis tant d’années, ça fait très mal. Certes on pouvait s’attendre à de mauvais résultats mais à ce point ! Il faut se dépêcher à agir au niveau national qui sans doute explique une partie de la défaite.

Et pourtant lors d’une élection municipale on vote pour une femme ou un homme, pour une équipe. Dans ma commune j’ai constaté que la droite, sans faire une longue campagne à gagné 10 points et que les bulletins blancs ou nuls sont passés de 4 % à 11 %. C’était sans doute une désapprobation de l’équipe sortante, mais ce n’est pas le cas dans toutes les villes importantes dont certaines à gauche depuis 100 ans.

Je dis à mes amis socialistes, soyez plus précis, plus réactifs, plus efficaces, plus concrets dans vos actions. Le sociétal c’est très bien, mais le social et l’emploi (je sais ce n’est pas facile) sont des priorités y compris pour les classes moyennes.

Il faut ressentir et écouter ce que disent les citoyens. Et pourquoi pas, de temps en temps, s’en référer aux anciens.

Le gouvernement va être remanié, c’est bien, mais les hommes et les femmes qui le composeront doivent mettre en œuvre une politique claire.

Au fait si l’on recherche un premier ministre expérimenté et volontaire, je vous propose Martine Aubry ! Avec elle la ligne sera ce que les français attendent.

Un journal départemental du 17 mars courant, dans un "écho" nous apprend que le carnaval de Coulounieix Chamiers, s'est très bien déroulé jusqu'au final, où une élue de l'équipe sortante limogée sans ménagement a pris la parole pour souhaiter que "Pétassou" ne soit pas le seul à être brûlé, mais qu'il soit accompagné ... par qui ? ... Devinez !!!

Le maire surtout, a souhaité faire une pâle imitation des émissions télé lors de son "meeting" de vendredi dernier à Gérard Philipe.

Présentation à l’américaine par le directeur de campagne, également responsable du cabinet du maire ; manifestement il n’a pas justifié son salaire !

Je passerai sur les interventions préliminaires des "adjoints putatifs". Le maire a tenté de chauffer la salle à l’américaine sans grands résultats …

Il s’est fâché très fort dans l’incapacité de répondre à une question toute simple sur l’augmentation des impôts. L’électeur voulant poser une seconde question, s’est fait rabrouer vivement par un maire qui perdait son contrôle et qui apparaissait sous son vrai jour en privant une fois de plus les citoyens de parole … Quelle belle leçon de démocratie !!!